Union des Jeunes Avocats et FNUJA

Qui veut tuer notre formation ? FNUJA

Trois ans après la loi de fusion avocats-conseils juridiques, une partie de la profession a demandé à la Chancellerie de créer une nouvelle filière d'accès à la profession en concurrence directe avec la formation prévue par les textes adoptés par la loi du 31 décembre 1990.

 

En parallèle de la formation assurée par les Centres, il est envisagé de permettre à de jeunes juristes salariés de cabinets d'avocats de devenir avocat automatiquement au bout de 8 ans de salariat sous la seule condition de l'obtention d'une maîtrise en droit ou "équivalent".
Il est à croire que la nostalgie de quelques-uns les amène, sous couvert d'une prétendue insuffisance de la formation actuelle, à vouloir faire revivre un certain passé.

A l'heure où, toits les ans, 300 jeunes sortant des centres de formation professionnelle ne trouvent pas de stage, il aurait été préférable de trouver des solutions d'embauche pour ceux qui ont fait confance à la nouvelle profession, plutôt que de rechercher à recruter parmi les 45 000 étudiants Bac + 4 des universités et écoles de FRANCE.

A moins que tout cela ne soit guidé par des considérations seulement matérielles pour embaucher à vil prix des jeunes juristes salariés qui seraient dépendants de ces "Cabinets Entreprises " et qui ne pourraient ni bénéficier de l'aide des UJA ni être garantis par les Ordres. Les jeunes avocats ne veulent pas être victimes de la création par la profession d'un "CIP " pour jeunes diplômés. Ils souhaitent que tous les efforts soient apportés pour une formation unique et de qualité qui tienne compte des différentes composantes de la profession nouvelle. La FNUJA entend se faire l'écho de la colère qui sourd dans les Centres de formation professionnelle de FRANCE, et apporte son soutien au développement d'une pétition au niveau national par les élèves avocats et les jeunes avocats de FRANCE.

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