Édouard de Lamaze, Chevalier, La gazette du Palais, 8 décembre 2000

Édouard de Lamaze, délégué interministériel aux professions libérales, avocat à la Cour de Paris, ancien membre du Conseil de l'Ordre, ancien président de la F.N.U.J.A. et maire de BoisHéroult (76), a reçu de Mme Marylise Lebranchu, ministre de la Justice, dans les salons de la Chancellerie, les insignes de Chevalier dans l'Ordre national de la Légion d'honneur, en présence non seulement de ses pairs et des représentants les plus illustres de notre profession, mais également de celles composant la grande famille de celle-ci: médecins, architectes, notaires...

 

Me Édouard de Lamaze a collaboré pendant plus de trois ans en sa qualité de délégué interministériel avec Mme Marylise Lebranchu, ministre des petites et moyennes entreprises, celle qui depuis est devenue notre ministre de Tutelle, et qui en un mois a su conquérir la famille judiciaire par sa simplicité, son accessibilité, son language ferme et direct que nous avons découvert et apprécié aussi bien au congrès du S.A.F. à Cergy-Pontoise le 10 novembre qu'à l'occasion des mouvements de grève de la profession d'avocat.
Souriante, sans affectation, avec la même simplicité - qui est le trait majeur de notre ministre - elle nous fit l'éloge du récipiendaire dont elle a apprécié les qualités et la compétence au ministère des petites et moyennes entreprise, où elle a pu mesurer sa détermination dans la sérénité. On ignore de sa part tout emportement. Ce corrézien comme nos bâtonniers Philippe Lafarge, jean Couturon et bien d'autres dont jean-Louis Aujol, en grand seigneur ignore la colère, mais demeure ferme en sa démarche.

En octobre 1995, recevant les insignes du mérite du garde des Sceaux de ce temps, M. Pierre Mehaignerie (1), nous écrivions :
«.. Natif de la Corrèze où sa famille a fait souche depuis 1400, il vient d'être élu maire en SeineMaritime; ainsi en a-t-il été décidé en raison de son union avec Priscilla de Broglie». «Une belle carrière s'offre à Édouard de Lamaze au sein du grand barreau auquel il appartient».
«Il est de la race de ceux dont la destinée est dès leur jeune âge inscrite: le Conseil de l'Ordre lui est ouvert, et demain le bâtonnat».

«Nous voudrions bien terminer notre carrière comme ce jeune homme commence», disait le président Talon parlant de d'Aguesseau.

Ces paroles ne s'appliquent-elles pas à Édouard de Lamaze?»

Nous avions pressenti une belle carrière que les événements ont à ce jour confirmé.
Successivement membre du Conseil de l'Ordre, il est nommé délégué interministériel aux professions libérales où, à la satisfaction de tous, dont son ministre, il y réussit.

«Les Lamaze, rappelait M. Mehaignerie, ont avec l'armée conquis un esprit républicain et démocrate. Le chevalier Pradel de Lamaze n'a-t-il pas été Corrézien en Louisiane au XVIIIe siècle avec les explorateurs et les colonisateurs français qui sont allés conquérir la Louisiane, un territoire immense équivalent à dix-huit États de l'Amérique»(2)?
«... Cette tradition militaire, qui s'est perpétuée, c'est vous qui l'avez, en quelque sorte, rompue, en choisissant le Barreau, mais, en cela, vous avez suivi une autre lignée, puisque onze membres de votre famille sont issus de professions judiciaires, dont six avocats.»
«C'est cette tradition du devoir et de l'engagement familial qui fait votre force et votre conviction».
«Vous avez su allier aux principes religieux, auxquels vous êtes attaché, l'esprit civique inspiré par votre père, qui vous a donné un sens aigu de la responsabilité».
«Ce sens aigu de la responsabilité, vous allez même le mettre en _uvre très jeune, sur le plan familial puisque, dès 10 ans, alors que vous étiez étudiant en droit, vous vous êtes marié avec Priscilla de Broglie, fille de Gabriel de Broglie, qui venait juste de fêter ses 19 ans».

À moins de 50 ans, Édouard de Lamaze, Chevalier de la Légion d'honneur, délégué interministériel professions libérales, brûle les étapes de la réussite.
Les portes s'ouvrent à lui naturellement. Son charisme et la noblesse de sa personnalité forcent l'admiration des plus réservés.
Nous lui renouvelons nos vives, amicales et chaleureuses félicitations.

(1) Gaz. Pal., 12 octobre 1995, p. 36.
(2) Le chevalier Pradel un Corrézien en Louisiane au XVIIIe siècle - Imprimerie Fournier - 11,
rue des Gàtines - 75020 Paris.

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